SANTÉ

Publié le 04 janvier 2021

L'actrice Mylène Demongeot remercie le Pr Raoult de lui avoir «sauvé la vie»

La comédienne Mylène Demongeot était l'invitée de l'émission «L'Heure des Pros» diffusée sur CNews le mardi 16 juin 2020.

«J'ai beaucoup, beaucoup de reconnaissance pour le professeur Raoult»

Pascal Praud: «Si vous êtes avec nous aujourd'hui, c'est parce que vous avez été malade.» Mylène Demongeot: «J'ai survécu au coronavirus.» Pascal Praud: «Et c'était votre témoignage qui m'intéressait.» Mylène Demongeot: «J'ai guéri grâce au professeur Raoult. Quand je suis arrivé à l'hôpital, le médecin a téléphoné à mon assistant pour lui dire : " De toute façon, elle en a pour 48 heures, dans 48 heures, elle est morte. " Alors l'autre, il a pleuré comme une madeleine, il a téléphoné à Paris à tous mes copains médecins en disant : " Voilà ce que l'on vient de me dire. Qu'est-ce que l'on fait ? Etc. " Ils ont tous appelé le médecin de Laval et ils se sont concertés ensemble. Et ils ont dit : " On va essayer la méthode antibiotique, Plaquenil et j'en suis sortie. Donc, pour moi, j'ai beaucoup, beaucoup de reconnaissance pour le professeur Raoult.»

«Je pense que ça a dû commencer sur le tournage»

Pascal Praud: «Vous avez été soignée, alors quand vous êtes arrivée, vous étiez donc dans un état...» Mylène Demongeot: «Il paraît que j'étais mourante. Moi, je ne m'en souviens pas, mais j'étais comme un légume, j'étais dans le potage total.» Pascal Praud: «Vous étiez malade depuis combien de jours ?» Mylène Demongeot: «Je pense que ça a dû commencer sur le tournage parce qu'après, j'ai appris que sur le tournage, Thomas Gilou n'était pas bien. Depardieu est arrivé du Japon, il venait de tourner là bas, est-ce qu'il n'a pas été bien non plus ? Je n'en sais rien. Il y a eu deux ingénieurs du son qui paraît-il n'ont pas été bien non plus, mais il y a eu le confinement. Pendant le confinement, on s'est dit on arrête le film. Là, j'ai dit : " Moi, je ne reste pas à Paris. " Confinée à Paris ? Sûrement pas. Je suis partie tout de suite à la campagne chez moi donc j'étais bien. Mais, un jour...»

«Je me suis écroulée»

Pascal Praud: «Vous étiez où à la campagne ?» Mylène Demongeot: «Chez moi, en Mayenne, dans ma ferme. J'ai une ferme avec beaucoup d'arbres que je plante.» Pascal Praud: «Vous avez été soignée à l'hôpital de Laval ?» Mylène Demongeot: «C'est tellement idiot, je prenais ma température parce qu'on m'avait dit attention, le coronavirus, c'est un problème de température. J'avais un thermomètre frontal, j'avais 36,6° C ; 36,5° C ; 36,6° C. Je me dis c'est marrant parce que je me sens quand même très chaude. Alors, mon assistante, l'autre, elle prend son thermomètre auriculaire qu'elle me fiche dans l'oreille 39,5° C après une demi heure plus tard, 40° C. Elle dit : " Bon et bien, il faut peut-être faire quelque chose. " Donc, j'appelle mon cardiologue à Paris. Je lui ai dit : " Écoute, j'ai 40° C, qu'est-ce que je fais ? " Il me dit : " Tu ne fais rien du tout, tu appelles les pompiers. " Donc j'ai appelé les pompiers qui m'ont donné un grand questionnaire à répondre. Et puis, au bout du grand questionnaire, ils m'ont dit : " On vous envoie l'ambulance. " Et je suis partie à l'hôpital et je me suis écroulée tranquille là-bas.»

«C'est une saloperie de maladie, c'est vraiment épouvantable»

Pascal Praud: «Vous aviez du mal à respirer ?» Mylène Demongeot: «Mais oui ! Mais ça n'est pas que ça. Et justement, j'ai vu mon cardiologue hier et il m'a dit que c'est une maladie très étrange parce que les poumons, c'est une chose, c'est avéré, c'est bien, mais il y a aussi beaucoup d'autres séquelles. Et effectivement, j'ai des douleurs fantômes, j'ai mal dans les genoux, j'ai mal dans les pieds. D'abord, quand on est malade comme ça, on perd le goût, on perd l'odorat, on a des diarrhées absolument gargantuesques. C'est une saloperie de maladie, c'est vraiment épouvantable.» Pascal Praud: «Mais aujourd'hui, ça va ?» Mylène Demongeot: «Oui mais je suis en convalescence, je suis fragile.»

«Si on la met en réanimation, elle meurt»

Pascal Praud: «Donc, quand vous êtes rentrée à l'hôpital, vous êtes restée combien de jours ?» Mylène Demongeot: «Je suis restée exactement 20 jours comme un légume.» Pascal Praud: «Et vous étiez en réanimation ?» Mylène Demongeot: «Non, jamais. Ils ont dit : " Si on la met dans le coma, elle meurt. Si on la met en réanimation, elle meurt parce qu'elle ne tiendra, pas le choc. Donc on essaye autre chose. On va essayer le Plaquenil. " C'est bien pour ça que je suis contente.»



À découvrir aussi...

Partager cette page