Laurent Ruquier recadre Karine Lacombe: «Vous pensez que l'intérêt de la vie, c'est sa durée, pas son contenu»

Karine Lacombe était l'invitée de l'émission de Laurent Ruquier ce samedi 9 janvier 2021 sur France 2.

«Ça n'est plus une vie»

Laurent Ruquier: «Vous pensez que l'intérêt de la vie, c'est sa durée, pas son contenu.» Karine Lacombe: «C'est aussi son contenu.» Laurent Ruquier: «Alors, qu'est ce que vous faites des de la majorité des Français qui ne peuvent pas aller travailler ? Parce que la majorité. Des Français qui ne peuvent pas aller travailler et qui ne peuvent pas aller au restaurant, ça ce n'est pas très grave, on peut s'en passer, qui ne peuvent pas aller au musée, qui ne peuvent pas aller au cinéma, ça n'est plus une vie, ça non plus.» Karine Lacombe: «Je vous ai dit qu'en dehors des personnes âgées qui décédaient, des personnes jeunes peuvent tomber malade et peuvent en garder des séquelles.»

«En France, survivants au Covid c'est 99,965%»

Laurent Ruquier: «Je me suis fait engueuler parce que je l'ai instagramé et j'ai voulu montrer, j'assume, j'ai instagramé ce tableau que vous avez peut-être vu : " Et si on regardait la pandémie d'un autre point de vue ? " , les survivants au Covid. En France, survivants au Covid, 99,965 %, en Angleterre, 99,972 % de survivants au Covid. Alors évidemment, je me suis fait taper dessus en publiant ça, je vous jure, je ne suis pas complotiste, je me fais vacciner demain, mais c'est un point de vue qu'on a le droit d'avoir, d'être optimiste quand même et de ne pas essayer de faire peur à tout prix à tous ceux qui nous regardent.»

«Pourquoi on ne nous parle que des morts tous les jours, tout le temps ?»

Karine Lacombe: «On ne veut pas du tout faire peur.» Laurent Ruquier: «Si, si. Moi, ça me rassure de voir ces chiffres, par exemple. Pas vous ? Ils sont vrais ces chiffres, on est d'accord ?» Karine Lacombe: «Mais bien sûr !» Laurent Ruquier: «C'est important de le dire parce que certains disent ce n'est pas vrai, ces chiffres sont vrais et justes ? Pourquoi on ne le dit pas ? Pourquoi on ne nous le rappelle pas aussi souvent ? Pourquoi on ne nous parle que des morts tous les jours, tout le temps ?» Karine Lacombe: «Non, je ne pense pas.» Laurent Ruquier: «Mais si !»

«La situation est absolument dramatique actuellement»

Karine Lacombe: «On préfèrerait laisser l'épidémie galoper et c'est vrai que l'on voit bien ce que devient l'économie. Mais en fait la réalité, ce n'est pas ça. Regardez ce qu'il s'est passé aux Etats-Unis, où la situation est absolument dramatique actuellement. Regardez ce qu'il s'est passé en Angleterre, où la politique libérale a fait que en décembre, on a rouvert tous les bars, tous les restaurants, tous les pubs et les lieux de culture. Regardez où ils en sont maintenant.» Martin Solveig: «Ce n'est pas ce que l'on demande !»

«Ça n'est pas dans les bars, les cinémas, les théâtres et les restaurants que l'épidémie est repartie»

Laurent Ruquier: «Pardon, j'ai envie de vous contredire. On entend toujours le même discours mais ce n'est pas possible ! Moi, je vais les défendre les restaurateurs et les gens qui tiennent des cafés parce que là, on nous dit que l'épidémie elle va repartir. Mais les bars, les restaurants, les théâtres, les cinémas sont fermés depuis fin octobre. Donc ça n'est pas dans les bars, les cinémas, les théâtres et les restaurants que l'épidémie est repartie. Où alors ?» Karine Lacombe: «Surtout après la période de Noël et du Nouvel An, où il y a eu des rassemblements, où on a tous bougé.» Laurent Ruquier: «Ah ça y est, cela va être de notre faute à cause du 31 décembre !» Karine Lacombe: «Non ! Mais personne n'a dit que c'était la faute de quelqu'un.»

«Il y a eu plus de contaminés à l'Elysée que dans la rave party en Bretagne, ça c'est une blague !»

Laurent Ruquier: «Vous avez vu, il y a eu plus de contaminés à l'Elysée que dans la rave party en Bretagne !» Karine Lacombe: «Oh et bien ça, vous ne savez pas.» Martin Solveig: «Ca ce n'est pas vrai, Laurent.» Karine Lacombe: «Les 2 500 personnes de la rave party n'ont pas été testées, hein !» Laurent Ruquier: «Non, ça c'est une blague !»