SANTÉ

Publié le 30 décembre 2021

«Les enfants vont nous en vouloir à cause de ce qu'ils subissent» Nathan Devers met en garde

Nathan Devers était l'invité de l'émission «L'Heure des pros» diffusée sur CNews ce mercredi 29 décembre 2021.

«Ils vont en vouloir à la société de tout ce qu'ils ont subi»

Julien Pasquet: «Alors moi l'inclusion des 12-18 ans, franchement, laissez-les tranquilles les enfants.» Nathan Devers: «C'est surtout qu'ils vont nous en vouloir et ils auront raison. Ils vont en vouloir à la société, dans 10 ans, dans 15 ans, ils vont en vouloir à la société de tout ce qu'ils ont subi. Il ne faut jamais parler au nom des enfants en politique, mais je suis certain que dans 20 ans, ce sera une génération qui nous en voudra à tous. À tous ceux qui ont laissé faire, à tous ces égoïstes, parce que ce sont des égoïstes. Les gens qui ne se rendent pas compte de la catastrophe pédagogique que c'est à l'école pour la vraie pédagogie, c'est-à-dire la pédagogie des vrais enfants, ceux qui sont là pour apprendre à l'école, ceux qui représentent l'avenir de ce pays, qu'on est en train de détruire, d'abrutir, d'aliéner à coups de smartphones, à coups de masques, à coups de salles de classe qui sont anonymes et qui, franchement, sont déshumanisantes, où l'enseignement se fait dans des mauvaises conditions.»

«On est dans une génération d'égoïstes»

Julien Pasquet: «Où l'on n'a rien fait, d'ailleurs, pour éviter la circulation du virus aussi, pendant 2 ans avec notamment les purificateur d'air.» Nathan Devers: «Exactement. Et par contre, on ouvre les fenêtres en leur donnant la grippe avec zéro degré. Ces gens là nous en voudront et ils auront raison de nous en vouloir.» Kevin Bossuet: «Je suis parfaitement d'accord. Je suis prof en collège et je vais parler au nom des enfants parce qu'on ne les entend jamais. C'est une souffrance perpétuelle. Et le pire dans tout ça, c'est qu'on leur fait porter la responsabilité de la propagation de la covid 19. J'ai déjà vu des gamins qui pleuraient de peur de contaminer leurs parents, de peur de contaminer leurs grands-parents. On leur impose un masque tout le temps, dans la salle de classe, dans la cour de récréation et maintenant dans les rues. Mais imaginez se construire avec un masque, on est adolescent, avoir ses premiers flirts avec un masque, c'est juste pas possible. Et on est dans une génération d'égoïstes où vous avez des boomers qui sacrifient leur confort personnel contre l'intérêt des enfants. Sauf que dans une société civilisée, dans une société saine, ce ne sont pas aux enfants de protéger les adultes, ce sont aux adultes de protéger les enfants. Et je n'ai pas envie que les enfants deviennent la variable d'ajustement d'une politique qui est complètement folle.»



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