SANTÉ

Publié le 26 juin 2022

Masques : les propos d'une sénatrice font bondir cet avocat : « Arrêtez avec votre charabia »

Pierre Gentillet était l'invité de l'émission « Soir Info » diffusée sur CNews ce vendredi 24 juin 2022.

« Si ces gens veulent vivre dans ce monde misanthrope, mais qu'ils s'enferment ! »

Pierre Gentillet : « Je ne veux pas vivre dans une société avec périodiquement des masques, avec périodiquement un passe, avec des gens qui ont peur de se toucher, qui ont peur de s'embrasser, qui ont peur de se serrer la main. Si ces gens veulent vivre dans ce monde misanthrope, mais qu'ils s'enferment ! » Esther Benbassa : « Il faudrait quand même qu'on trouve des solutions, qu'on se mette d'accord pour remettre le masque dans les transports en commun. C'est quand même peut-être la première chose à faire. Je ne vois pas une autre... » Pierre Gentillet : « Et vous les prenez tous les jours, les transports en commun ? » Esther Benbassa : « Monsieur, je n'ai pas de voiture. » Pierre Gentillet : « Ouais, allez-y. » Esther Benbassa : « Enfin, j'ai ma voiture personnelle. Je prends les transports. » Pierre Gentillet : « Vous prenez quoi comme ligne ? » Esther Benbassa : « Oui, je prends la ligne... euh... » Pierre Gentillet : « Quelle ligne ? » Esther Benbassa : « La ligne... » Pierre Gentillet : « Oui, vous ne savez pas quelle ligne vous prenez. Très bien Madame. » Esther Benbassa : « Ah c'est... Ah non... »

« On est dans les médecins de Molière »

Pierre Gentillet : « En l'occurrence, je vais vous dire une chose. Quand vous prenez la ligne 13 et qu'il fait 32 degrés et que vous avez un médecin sur un plateau télé... » Esther Benbassa : « Je ne prends pas la 13, non. » Pierre Gentillet : « Non, mais je vous le dis, parce que moi je la prends, la ligne 13... et qu'il fait 32 degrés et qu'un médecin vous dit : " Pour des raisons de santé, portez le masque. " J'hésite, les mots me manquent. Mais je veux dire, à un moment, on est dans les médecins de Molière, si vous voulez, Madame. Ce masque, on l'a porté pendant des années, on nous l'a imposé dans les transports en commun, aujourd'hui, il revient. Il n'y a pas de boum à l'hôpital, on parle d'une hausse des cas. On n'arrête pas de dire que ce ne sont pas les cas qu'il faut regarder, mais bien la hausse à l'hôpital et les réanimations, en l'occurrence. Et si vous voulez, moi je trouve ça indécent de nous parler de ça, en plus, en plein été, et encore une fois, et là je vais vous rejoindre toutes les deux – enfin, j'imagine –, nous avons le vaccin. Donc les personnes qui veulent se protéger se protègent, très bien, les autres prennent leurs choix en responsabilité. Fin du jeu. »

« Arrêtez avec votre charabia »

Esther Benbassa : « La liberté, monsieur, c'est lorsqu'on n'empiète pas sur la liberté des autres. Me mettre en dehors du circuit en disant, en gros, que je ne connaissais pas les transports en commun, excusez-moi... » Pierre Gentillet : « Mais vous êtes vaccinée, Madame, ou pas ? » Esther Benbassa : « Ben oui. » Pierre Gentillet : « Ben si vous êtes vaccinée, vous êtes protégée. » Esther Benbassa : « Non, non, non. » Pierre Gentillet : « Pourquoi ? Vous êtes protégée, Madame, vous êtes protégée. En quoi votre liberté est atteinte ? » Esther Benbassa : « Protégée non, on peut l'attraper à cause des gens comme vous qui font du populisme. » Pierre Gentillet : « Arrêtez avec votre charabia. Non, Madame, vous êtes vaccinée, vous êtes vaccinée. » Esther Benbassa : « Vous pouvez être poli ? » Pierre Gentillet : « Mais c'est incroyable, je vais répéter le mot tout le temps. Madame, vous êtes vaccinée, vous êtes protégée. Fin du jeu, au revoir. » Esther Benbassa : « Ah oui. Oh mais non, on n'est pas protégé... » Pierre Gentillet : « Ah vous n'êtes pas protégée ? » Esther Benbassa : « ... seulement par le vaccin. »



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