SANTÉ

Publié le 17 décembre 2020

Pour ce docteur «Les + de 65 ans sont des enfants gâtés car ils ne veulent pas se faire vacciner»

Invité de David Pujadas dans l'émission «24h Pujadas» le lundi 14 décembre sur LCI, Martin Blachier fustigeait le comportement des séniors qui ne veulent pas se faire vacciner.

«Je pense que toute personne qui a plus de 65 ans et qui refuse de se faire vacciner doit se rendre compte de l'impact»

Martin Blachier: «Je pense qu'il faudrait rediscuter de l'obligation vaccinale pour certaines populations en France.» David Pujadas: «Par exemple?» Martin Blachier: «Je pense que pour les gens ont plus 65 ans, on pourrait réfléchir à les obliger de se faire vacciner. Pourquoi? Parce que je pense que le bénéfice-risque est tellement en faveur du vaccin et je pense que tant que ces gens là ne se feront pas vacciner, le pays sera bloqué. Donc, je pense que toute personne qui a plus de 65 ans et qui refuse de se faire vacciner doit se rendre compte de l'impact que ça a pour la totalité de la société. Et je pense qu'il faut mettre d'un côté les gens qui sont les restaurateurs aujourd'hui, qui ne pourront pas rouvrir tant que ces gens-là ne se seront pas fait vacciner et les gens qui doutent de la vaccination parce que moi, je veux bien être gentil. Je veux bien faire comme Olivier Véran, regardez ma maman, je la ferai vacciner mais au bout d'un moment, il faut aussi mettre les gens face de leurs responsabilités. C'est-à-dire que si ces gens-là refusent de se faire vacciner, ça veut dire qu'ils bloquent le pays pendant encore plusieurs mois. Et à un moment, il faut accepter que c'est bien ça le choix qui s'offre à nous, c'est soit on accepte de prendre cette innovation qui est un espèce de miracle de la science pour nous sortir d'une situation dans laquelle on est totalement bloqué, soit on fait les enfants gâtés, on ne prend pas ce miracle de la science et on continue de bloquer le pays. Parce que s'il y a 30% de la population des plus 65 ans qui refuse de se faire vacciner, le pays reste bloqué, on ne peut pas le réouvrir parce qu'il y a une troisième vague qui reprend et on sature les services de réanimation.»

«Plus d'inconvénients pour la société que le reste»

André Bercoff: «Alors je crois que ce serait un contre-effet terrible, pour une raison très simple. J'écoutais pas dans ce que dit Martin Blachier, j'écoutais un député LREM et je ne me rappelle plus son nom. Il disait, c'est très simple, OK, on ne va pas obliger les gens à se vacciner mais ceux qui ne veulent pas se vacciner, et bien, ils ne pourront plus aller au restaurant, ils ne pourront plus aller au cinéma, ils ne pourront plus aller au théâtre, ils restent chez eux. Grosso modo, c'est un député, je ne me rappelle plus son nom mais je vous le retrouverai et d'ailleurs, d'autres personnes l'ont dit. Qu'est ce qui est gênant dans cette histoire? C'est qu'à partir du moment où vous faites une obligation vaccinale, avant que les gens soient convaincus que le vaccin donne tout son poids, vous, vous dites que les effets secondaires sont extrêmement minimes, etc. Mais très sincèrement, je crois que psychologiquement, je peux me tromper, obliger dès à présent, dès la semaine prochaine, les plus de 65 ans, par exemple, à se faire vacciner, ce serait une réaction qui serait extrêmement fâcheuse et qui entraînerait plus d'inconvénients pour la société que le reste.»

«Est-ce que j'ai plus peur de la maladie ou est ce que j'ai plus peur des éventuels événements secondaires du vaccin?»

Martin Blachier: «Juste pour répondre. Est-ce que si vous, on vous disait soit vous vous vaccinez, soit vous signez une décharge comme quoi, si jamais vous tombez malade, vous ne pourrez pas forcément être pris en charge parce qu'il n'y aura peut être plus de place en réanimation. Parce que finalement, c'est ça le choix, le vrai bénéfice-risque individuel de se faire vacciner ça veut dire, est-ce que j'ai plus peur de la maladie ou est ce que j'ai plus peur des éventuels événements secondaires du vaccin?»



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