SANTÉ

Publié le 12 mars 2021

Restaurant clandestin à BFM: Michel Onfray pointe du doigt les journalistes en direct sur une chaine du groupe

Michel Onfray était l'invité de l'émission «Les Grandes Gueules» diffusée sur RMC ce mardi 9 mars 2021.

«Tous les rebelles sont des gens qui n'ont aucun problème à pouvoir dépenser»

Alain Marschall: «Cette France qui s'est habituée à vivre au temps du couvre feu avec des théâtres fermés, des musées fermés et comment est-ce que l'on peut comprendre alors qu'on est au pays des Gaulois réfractaires, que l'on soit habitué à tout cela et qu'on vive avec, Michel Onfray ?» Michel Onfray: «Parce qu'il n'y a pas beaucoup de gens qui ont les moyens de se payer 135 euros de contredanses à chaque fois qu'ils contreviennent à la loi. C'est-à-dire que tous les rebelles sont des gens qui n'ont aucun problème à pouvoir dépenser tout cela. On m'a raconté l'autre jour que dans un restaurant clandestin, on y a vu un homme politique important, une journaliste importante. Le canard nous disait qu'une partie de la rédaction d'une télévision...» Alain Marschall: «On peut le dire, c'était ici et c'est faux. Voilà, je vous le dis.» Michel Onfray: «Non, non c'était BFM.» Alain Marschall: «Oui, bien sûr. Oui, je sais c'est ici. C'est le restaurant à côté. Il n'y avait pas de journalistes de BFM.» Michel Onfray: «C'est encore une info de Trump. C'est une fake news.» Alain Marschall: «Je le dis effectivement après l'avoir dit sur les réseaux sociaux.»

«Si vous avez un petit salaire de misère et qu'on vous prend 135 euros, c'est beaucoup d'argent»

Michel Onfray: «Mais moi, je sais pour la tenir de la bouche de qui je sais, de qui nous savons, au Front Populaire, qu'effectivement, il y a plein de gens qui n'ont aucun problème, d'abord parce qu'ils sont copains avec les gens qui seraient censés leur chercher des noises et puis ensuite parce qu'ils ont les moyens de payer une contravention. Vous savez, dans mon village natal, si vous vous vous trompez d'heure et que vous allez chercher du lait pour vos enfants et que vous avez un petit salaire de misère et qu'on vous prend 135 euros, c'est beaucoup d'argent. Donc les gens qui nous disent : " Oh là là, cette France réfractaire, elle n'a pas le courage de ceci ou elle n'a pas le courage de cela. " Elle n'en a pas les moyens parce qu'elle est pauvre.»

«Il y a des gendarmes qui sont cachés pour voir qui sort de l'épicerie»

Alain Marschall: «Mais il n'y a pas une question de mentalité qui a changé quand même ? Ce n'est pas uniquement une question de moyens. Il n'y a pas une peur qui s'est installée aussi dans la société ?» Michel Onfray: «Ecoutez, dans de ce même village, Chambois, dans l'Orne 500 habitants. Quand le couvre feu à lieu à 18 heures, à 18 heures 10, il y a des gendarmes qui sont cachés pour voir qui sort de l'épicerie. Vous vous dites qu'est-ce que c'est que ce flicage, quoi ? Ben si, dans un village, vous ne pouvez pas aller chercher du lait pour vos enfants parce que vous n'en avez plus sans que la gendarmerie ou la police vous tombent dessus pour vous demander 135 euros alors que votre salaire c'est le SMIC, voire en dessous et bien évidemment...»



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