SANTÉ

Publié le 08 février 2021

Sur RMC, un auditeur a décidé de ne pas se taire: «Je n'ai pas l'intention de finir ma vie sous cloche»

L'intervention d'Eric, auditeur de RMC, durant l'émission «Apolline matin» diffusée le jeudi 28 janvier 2021

«Je n'aurais jamais cru entendre dans mon pays qu'on peut condamner des gens parce qu'ils ont fait manger quelqu'un»

Eric (Auditeur de RMC): «Je suis monsieur Tout le monde, je ne suis pas un révolutionnaire, loin de là, mais bon, moi, je constate que ça fait un an que l'on nous fait des lois de tous les côtés, que l'on nous confine et que rien ne marche. Alors, il arrive au moment où, vous savez, j'ai 52 ans, je n'ai pas l'intention de finir ma vie sous cloche, d'autant plus que l'on ne parle quand même pas ni de la peste ni de la grippe espagnole. Alors moi, je suis effectivement pour la réouverture, mais pas que des restaurants, mais de tout, de tout. Et vous voyez ce qui me navre d'ailleurs, c'est que je n'aurais jamais cru, à mon âge, entendre dans mon pays, qu'on peut condamner des gens parce qu'ils ont fait manger quelqu'un, parce qu'ils ont fait danser des gens. Mais je me demande dans quel monde je vis aujourd'hui ? Il y a un an, on nous parlait de décapitation, de terrorisme, de meurtre pour sanctionner. Mais aujourd'hui mais est-ce que vous vous rendez compte que l'on parle de sanctionner des gens qui font quoi ? Danser et ils font manger. On a l'impression aujourd'hui que la planète entière vient de se rendre compte que quand on est vieux ou quand on a de fortes pathologies et qu'on a un autre virus, que tout d'un coup on meurt. Ah bon ? Mais ce n'est pas nouveau, ça, ce n'est pas nouveau.»

«Avant le Covid, en réa, ils avaient des gens en phase terminale de cancer et d'AVC»

Apolline de Malherbe: «Eric, à la fois, je comprends tout à fait votre colère et je pense qu'il y a une lassitude, il y a un épuisement général, on se dit, attendez, non seulement ça dure depuis très longtemps, mais en fait, on n'en voit pas le bout. Donc on se dit, si ça recommence, si ça se trouve, ça va recommencer sans fin. Et en effet, il faut peut être s'habituer à vivre avec ça.» Eric: «Avant le Covid, et bien, malheureusement, en réa, ils avaient des gens en phase terminale de cancer, d'AVC, enfin bref, de toutes les maladies dont on continue d'ailleurs à mourir et qui sont bien plus mortelles que ce Covid mais que nous avons totalement occultées. Parce que je rappelle quand même que le Covid dans le classement des maladies mortelles, il n'arrive pas dernier mais enfin bon, pas loin, quand même.»

«Des virus, il y en aura d'autres»

Apolline de Malherbe: «Alors attention, c'est dans un contexte de confinement. Si on n'avait pas confiné, je ne sais pas ce que ça aurait été. Vous dites que ce n'est pas la grippe espagnole mais enfin la grippe espagnole, vous vous rendez compte le nombre de morts sans confinement ? Est-ce qu'aujourd'hui, ça ne va être la même chose ?» Eric: «Apolline, je suis d'accord avec vous. Je dis juste que depuis un an, tout ce qu'ils ont fait, rien ne marche parce qu'il serait peut-être temps un peu que les gens ouvrent les yeux. Il y a tellement de contaminés asymptomatiques dans ce pays qu'à ce stade-là, il ne faut pas être sorti des grandes écoles pour comprendre que vous n'arrêterez plus rien. Alors que vous le vouliez ou non, Macron, lors du deuxième confinement, lors de son allocution, avait envisagé ce que l'on appelle l'immunité collective, de le laisser diffuser, je pense qu'à ce jour, il ne reste plus que ça, malheureusement. Et ceux qui sont terrorisés par ce virus, et bien, moi, j'ai un conseil à leur donner, enfermez-vous chez vous, mourez jusqu'à la fin de vos jours enfermés chez vous parce que des virus, il y en aura d'autres. Il y en aura d'autres des virus.»

«Dans les grands médias que nous entendons, ils sont tellement manipulés»

Apolline de Malherbe: «Oui, on le sent bien, c'est potentiellement sans fin. Mais Eric, vous avez vu qu'il y a des pays qui ont fait ce choix de l'immunité collective et qui en reviennent. La Suède aujourd'hui, ça y est, elle referme tout. Et pourtant, elle avait décidé ça.» Eric: «Apolline, à vérifier parce que malheureusement, chez vous, à RMC encore, vous laissez vos auditeurs appeler pour avoir des débats, on va dire, sensés.» Apolline de Malherbe: «Oui c'est un vrai espace de liberté.» Eric: «Tout à fait juste, chez vous, à RMC mais le problème qu'il y a, c'est que dans les grands médias que nous entendons, ils sont tellement manipulés, excusez moi. J'ai 52 ans, Apolline, moi j'ai connu effectivement des médias qui vous disaient la vérité.» Apolline de Malherbe: «Eric, vous savez quoi ? Si vous croyez davantage les auditeurs, franchement, on en prend aussi et on accueille des auditeurs qui nous écoutent parfois du bout du monde et qui nous écoutent également de Suède, de Norvège, de partout et qui quand même le constatent également. Mais, Eric, à un moment, je ne peux pas vous convaincre si vous ne croyez pas. Et vous êtes comme Saint Thomas.»

«Combien je connais de personnes qui sont mortes du cancer, la liste est très longue»

Eric: «Apolline, je vous dirai une dernière chose. Selon les chiffres qu'on annonce, je m'interroge sur un point. On devrait tous connaître autour de nous au moins 25 personnes qui ont eu le Covid, 10 hospitalisées et au moins un qui en est mort.» Apolline de Malherbe: «Moi, c'est mon cas.» Eric: «Moi, personnellement, j'en connais quelques-uns qui ont eu le Covid, juste un petit rhume, demandez moi, par contre, combien je connais de personnes qui sont mortes du cancer, la liste est très longue, Apolline, très longue.» Apolline de Malherbe: «Ouais, ouais, ouais, vous n'êtes pas tout à fait, tout à fait honnête. Merci quand même, Eric, c'est important, en effet, vous le disiez, c'est un espace de liberté. Merci d'être venu témoigner ce matin sur RMC.»



À découvrir aussi...

Partager cette page