SANTÉ

Publié le 06 mars 2021

Yann Moix s'emporte contre un médecin: «J'ai l'impression d'être en Corée du Nord depuis 1 an»

L'écrivain Yann Moix intervenait ce jeudi 4 mars 2021 sur le plateau de l'émission «Balance ton Post», face à lui le médecin Mathias Wargon.

«J'ai l'impression, depuis un an, d'être en Corée du Nord»

Yann Moix: «Nous sommes aujourd'hui au Knockistan, c'est-à-dire que le Knockistan c'est un pays où les médecins ont pris le pouvoir.» Éric Naulleau: «C'est une référence à la pièce de Knock de Jules Romains.» Yann Moix: «Et qu'est ce que c'est que la science ?» Mathias Wargon: «Je ne les invente pas les patients. Knock, il les inventait. Ce ne sont pas des acteurs qui viennent nous voir.» Yann Moix: «Quelque chose, Monsieur a tout à fait raison, il est dans son rôle à la virgule près. La raison des médecins est une raison technique. Qu'est-ce que c'est que la science ? Quand il y a un problème, on apporte une réponse. Un problème, une réponse, c'est cela la technique, c'est cela la science. Monsieur a une vision technique, il est dans son rôle et on ne peut pas lui reprocher. Mais il n'y a rien de pire qu'une vision technicienne pour définir une société. Toutes les sociétés totalitaires sont vues par le prisme de la technique. J'ai l'impression, depuis un an, d'être en Corée du Nord, où le mot de Kim Il-sung a été remplacé par le mot de Covid.» Éric Naulleau: «Vous y allez un peu fort, si je peux me permettre.Je vous aime beaucoup. J'aime beaucoup l'hyperbole mais là...»

«Les dialogues, les conversations, les récréations sont toutes contaminées par une seule obsession: Le Covid»

Yann Moix: «Vous ne savez pas à quel point je n'y vais pas fort. C'est-à-dire que je pense être le seul ici à avoir été en Corée du Nord plusieurs fois.» Éric Naulleau: «Ca c'est vrai.» Yann Moix: «Je me retrouve dans cette situation où les dialogues, les conversations, les récréations sont toutes contaminées par une seule obsession: Le Covid. Or, cette obsession ne se justifie en rien, en rien. Nous avons une maladie un peu dangereuse mais dont on confond la dangerosité avec le manque de soin.» Mathias Wargon: «Il n'y a pas de soins. Il y a un moment, il y en a marre. Il n'y a pas de soins. Il y a des gens qui meurent. Quand vous dites 25.000 patients, c'est 25.000 personnes, il n'y a pas de soins, il y a des soignants qui en chient tous les jours. C'est mon personnel qui en chie tous les jours. Et il n'y a pas de soins. Mais il y a un moment, les connneries ça suffit quoi !» Yann Moix: «Est ce qu'à défaut de tenue, vous pouvez avoir un peu de retenue ?» Mathias Wargon: «Non, ni tenue, ni retenue, Monsieur.» Yann Moix: «Vous vous ridiculisez.» Mathias Wargon: «Votre façon de parler est assez méprisante mais depuis tout à l'heure, vous méprisez les personnels soignants.» Éric Naulleau: «Monsieur Wargon, laissez terminer Yann.»

«Les jeunes aujourd'hui sont en train de mourir»

Yann Moix: «Quand on en aura assez de ce genre d'individu sur les plateaux...» Mathias Wargon: «C'est du mépris, la Corée du Nord, le mérpis, le machin, tout ça c'est du barratin.» Éric Naulleau: «Restez sur votre ligne. S'il vous plait, je veux que cela avance.» Yann Moix: «Ce n'est pas les vieux ou les personnes âgées qui nous empêchent de pouvoir faire en sorte que les jeunes est un avenir, non. C'est au nom des vieux, qu'on a laissés tomber depuis 30 ans, qu'aujourd'hui on édicte des lois et on est en train de souiller, d'abimer d'éventrer, de paralyser ce qu'un pays a de plus riche, c'est à dire la jeunesse, l'avenir, les projets. Les jeunes aujourd'hui sont en train de mourir de s'abêtir dans leur studio, je pense, il est pénible lui, je pense que lorsqu'une jeunesse est pétrifiée... Monsieur est l'illustation, qu'en ce moment, les gens sont en train de péter les plombs.» Mathias Wargon: «Mais je ne pète pas les plombs, je bosse toute la journée, moi !» Yann Moix: «C'est lamentable.» Mathias Wargon: «Je suis d'accord avec vous, vous êtes lamentble.» Yann Moix: «C'est un roquet.»



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